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Réponse à la question n° 2                           16/35





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             2.0.1 Le résumé de la réponse attendue
                       I. D’abord, voici le résumé de la réponse attendue

                                      (Résumé destiné aux lecteurs pressés)

                Ź Le tribunal administratif a jugé que la décision du maire en date du 30 janvier 2020 n’était
                pas illégale au motif qu’elle n’était entachée

                     ‰ ni de détournement de pouvoir, contrairement à ce qu’a soutenu le requérant,
                     Paul Garnier, puisque son auteur, le maire, avait poursuivi à la fois un « bon » but
                     d’intérêt général et un but d’intérêt privé

                     ‰ ni d’une quelconque illégalité interne d’ordre public que le tribunal administratif
                     aurait pu soulever d’office.


                     )[Nota bene : seul le premier point, l’indication de l’absence de détournement
                     de pouvoir, était attendu du candidat]
                ™ Voici le résumé du raisonnement qui conduit à cette conclusion.


                  ‰ Notre réponse, facile, a pour elle les arguments suivants :
                      ƒ les données factuelles du cas pratique,
                      ƒ la définition du détournement de pouvoir
                      ƒ et les règles régissant le bien-fondé de ce moyen de légalité.

                   ‰ Ces arguments sont exposés ci-après.

                   1. En laissant de côté l’hypothèse, dépourvue d’intérêt et de base factuelle dans le cas pra-
                     tique, de l’inexistence d’une illégalité interne d’ordre public, nous pouvons soutenir que
                     si le tribunal administratif a jugé que la décision du maire en date du 30 janvier 2020
                     n’était pas illégale, c’est parce qu’il a considéré qu’elle n’était pas entachée de l’illégalité
                     invoquée par le requérant, Paul Garnier.
                   2. Force est donc de se poser, dans l’ordre, deux grandes questions :
                         a. Quelle illégalité Paul Garnier a-t-il invoquée dans son recours pour excès de pou-
                             voir dirigé contre la décision du maire en date du 30 janvier 2020 ?
                         b. Pour quels motifs le tribunal administratif a-t-il considéré que la décision litigieuse
                             n’était pas entachée d’une telle illégalité ?
                   3. Première grande question : Quelle illégalité Paul Garnier a-t-il invoquée dans son re-
                     cours pour excès de pouvoir dirigé contre la décision du maire ?
                     La réponse à cette question se déduit de la combinaison de deux certitudes fournies par
                     le cas pratique :
                      1. L’illégalité invoquée par Paul Garnier est une illégalité interne.
                        Données pertinentes du cas pratique : « Le 17 janvier 2013, le maire décide, dans le strict
                        respect des règles de la légalité externe, de diminuer de 1 200 euros le montant de la
                        prime de rendement allouée à Paul Garnier. »
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