Page 41 - Le commentaire d'arrêt
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Le commentaire d'arrêt
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                Le Conseil d’Etat statue explicitement sur tous ces points de droit dans un diptyque dont voici
                les deux volets :


                    1 – Quoique l’activité principale de la RATP ait reçu de la loi la qualification péremptoire
                de service public à caractère industriel et commercial, la décision implicite de rejet du 11 avril
                2005, qui a trait à l’organisation de ce service, est un acte administratif réglementaire dont le
                contentieux ressortit à la compétence du juge administratif (Premier groupe de points de droit) ;



                    2 – La décision implicite de rejet du 11 avril 2005 ne méconnaît pas – bien au contraire ! –
                les lois du service public qui, au demeurant, n’ont pas la portée que leur donne implicitement ou
                explicitement le RATP (Deuxième groupe de points de droit).





                    Annonce du plan:


                    L’analyse des motifs de ces deux séries d’affirmations (et donc la ratio decidendi de l’arrêt)
                permettent de soutenir de soutenir et de démontrer


                    1 - d’abord que l'admissibilité de la requête « RATP c. RATP » est la conclusion attendue
                d'une démarche préliminaire sans écart (Première partie) ;





                    2  – ensuite que le rejet des conclusions du RATP est le terme incertain d'une articulation
                audacieuse des lois du service public (Deuxième partie).






                                               B - Plan : version abrégée



                          I – L'admissibilité de la requête « RATP c. RATP », conclusion at-
                tendue d'une démarche préliminaire sans écart


                              A – La nature de l'activité principale de la RATP, contre-indication apparente en
                vue de la compétence de la juridiction administrative
                              B – La nature administrative de la décision implicite de rejet du 11 avril  2005,
                motif suffisant pour l'affirmation de la compétence du Conseil d'Etat

                        II – Le rejet des conclusions du RATP, terme incertain d'une articula-
                tion audacieuse des lois du service public


                            A – L'absence de contradiction entre une conception relative de la continuité et le
                principe d'adaptation du service public
                                     B – La complémentarité entre une conception circonstancielle de l'égalité et le
                principe d'adaptation du service public
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