Page 42 - Le commentaire d'arrêt
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                                              Plan : version complète



            I – L'admissibilité de la requête « RATP c. RATP », conclusion attendue d'une
            démarche préliminaire sans écart


                   A  – La nature de l'activité principale de la RATP, contre-indication apparente en vue de la
            compétence de la juridiction administrative

                          1 – L'exploitation des réseaux et des lignes de transport en commun, une qualification
                   de service public indirectement imputable au législateur

                          2 – L'exploitation des réseaux et des lignes de transport en commun, une qualification
                   de service public industriel et commercial imputée au législateur 1


                   B – La nature administrative de la décision implicite de rejet du 11 avril  2005, motif suffisant
            pour l'affirmation de la compétence du Conseil d'Etat


                          1 – Un acte unilatéral relatif à l'organisation du service public industriel et commercial

                          2 – Un acte réglementaire propre à faire grief aux usagers du service public industriel
                   et commercial






            II – Le rejet des conclusions du RATP, terme incertain d'une articulation auda-
            cieuse des lois du service public

                   A  – L'absence de contradiction entre une conception relative de la continuité et le principe
            d'adaptation du service public


                          1 – L'alarme sociale, substitut téléologique discutable au service minimum

                          2 – Le fonctionnement régulier de fait du service public, une forme d'adaptation aux
                   attentes des usagers

                   B – La complémentarité entre une conception circonstancielle de l'égalité et le principe d'adap-
            tation du service public

                          1 – Les différences de situation entre agents de la RATP, fondement des différences
                   de rémunération


                          2 – Les différences de rémunération, moyen de l'adaptation du service public en vue
                   de meilleures prestations










            1  Le RATP (l’association), redoutant sans doute que la qualification de SPIC n’entraîne l’incompétence du juge admi-
            nistratif, souhaitait que le Conseil déterminât la nature du service au regard des trois critères habituels.
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